Énergies renouvelables

Les sources de combustibles fossiles sont limitées : il n'y a qu'une quantité limitée dans le sol. Ce qui reste sera de plus en plus difficile d'accès. Les sources d'énergie renouvelables, comme l'énergie solaire, éolienne et hydraulique, seront toujours disponibles.

La puissance du soleil peut être utilisée pour produire de la chaleur (énergie solaire thermique) ou de l'électricité (énergie solaire photovoltaïque). Les prix des panneaux photovoltaïques (PV) ont beaucoup baissé ces dernières années et constituent une excellente option pour les installations hors réseau.

Les éoliennes transforment le mouvement de l'air en électricité. Le vent est la deuxième plus importante source d'électricité au Québec (après l'hydroélectricité). En altitude, le vent souffle plus vite et de façon plus régulière, ce qui fait que les grandes éoliennes produisent de l'électricité moins chère que les petites.

Les deux principaux parcs éoliens du Québec auxquels participent les Premières Nations sont les suivants

• Le parc éolien Mesgi'g Ugju's'n des Mi'gmac.
• Le parc éolien Apuiat de la Nation Innue (prévu).

L'hydroélectricité est très importante au Québec : 97 % de l'électricité du réseau provient de barrages hydroélectriques. Cependant, la construction de barrages hydroélectriques a eu, et a toujours, un impact important sur le territoire.

L'hydroélectricité utilise le débit de l'eau pour produire de l'électricité. Ce flux peut provenir des marées dans l'océan ou des rivières. Il y a deux catégories des centrales hydroélectriques pour des rivières.

Le barrage des rivières résulte dans l'inondation d'un vaste territoire, et crée des réservoirs énormes. Autant l'impact local des barrages hydroélectriques est grave, ils permettent de produire de l'électricité abordable et relativement propre, à n'importe quel moment de l'année. Ce n'est pas le cas avec les autres formes d'énergie renouvelable.

Une alternative avec moins d'impact, qui est souvent utilisé pour les microcentrales hydroélectriques, c'est l'hydroélectricité au fil de l'eau, où les rivières sont redirigées dans des turbines, souvent où il y a des rapides ou chutes. La communauté de Mashteuiatsh est impliquée dans la réalisation du projet hydroélectrique de Val-Jalbert sur la rivière Ouiatchouan ainsi que dans celui de la Onzième Chute sur la rivière Mistassini.

Ce type de centrale utilise une grande partie de l'énergie de la rivière, mais il ne sont pas capables d'en stocker, comme les grands barrages.

Les hydroliennes, les hélices placées directement dans la rivière, ont le moins d'impact sur l'écosystème. Par contre, elles utilisent qu'une fraction de l'énergie d'une rivière. C'est pourquoi cette technologie n'est pas très répandue. Un exemple se trouve à Igiugig, Alaska.

La plus ancienne forme d'utilisation des énergies renouvelables : Lorsque les plantes poussent, elles absorbent énergie du soleil et la transforment en énergie chimique, sous forme de matière organique. Par exemple, la matière organique d'un arbre, dont le bois, peut être brûlée dans de simples poêles à bois. On peut également utiliser des poêles à granulés ou encore de grandes centrales de chauffage, alimentées par des copeaux de bois, comme celle qui chauffe tout Oujé-Bougoumou.

La biomasse peut être utilisée dans les centrales de cogénération, qui servent à produire de l'électricité en même temps que la chaleur utilisable. Il y a une usine de cogénération à Chapais, qui utilise la chaleur résiduelle pour chauffer des serres.

Il y a communément deux choses différentes considérées comme de l'énergie géothermique :

Si nous forons assez profondément dans la terre, les températures s'élèvent à des centaines de degrés celsius. Nous pouvons utiliser cette chaleur pour produire de la vapeur et de l'électricité, mais les trous doivent être souvent à des milliers de mètres de profondeur et sont coûteux à forer. Les propriétés géologiques du Québec ne permettrait pas d'exploiter la géothermie profonde efficacement. (ajouter source)

Une manière plus simple d'utiliser la chaleur de la terre, c'est la géothermie de surface. Vu que le sol à partir d'une profondeur de quelques mètres est d'une température constante à l'année, on peut l'utiliser comme source de chaleur pour les thermopompes. En hiver, le sol étant plus chaud que l'air, les thermopompes fonctionnent plus efficacement.